Un clic

Texte | Rose-Marie Sénéchal, étudiante du Collège Notre-Dame

La photographie peut sembler une activité banale pour certains. Pour ma part, il s’agit plutôt d’une réelle passion!

Tout d’abord, sachez qu’au départ, je n’aurais pas qualifié ce passe-temps de passion. Quand j’étais toute petite, j’empruntais l’appareil photo de mon père et je courais de gauche à droite pour photographier tout ce qui se trouvait sur mon passage. Ces photos étaient, pour la plupart, floues, avec un cadrage peu satisfaisant. Puis, mon père m’a appris des trucs : il m’a conseillé sur les angles et les lumières. Avec le temps et beaucoup de pratique, je me suis grandement améliorée. À cet âge, j’étais loin de m’imaginer que ce loisir deviendrait ma passion, je croyais plutôt qu’il s’agissait d’une activité anodine parmi tant d’autres.

Puis, les années ont défilé. J’ai obtenu mon appareil photo. J’ai alors découvert ce que j’appréciais photographier et ce qui était plus risqué.

Comme tous les enfants, j’ai ensuite effectué mon entrée au secondaire. Un jour, j’ai entendu parler d’un concours de photographie qui m’intéressait : Capture ton patrimoine, organisé par Action patrimoine. Cette compétition vise à mettre en évidence des lieux ou des activités patrimoniales, et ce, dans chacune des régions du Québec. Les aspirants photographes doivent soumettre un cliché de ce qu’ils considèrent comme faisant partie du patrimoine et bâtir un texte le décrivant. Ce concours permet aux gagnants de voir leurs photos constituer une exposition itinérante de niveau international.

J’ai participé à ce concours en secondaires 1, 2, 3 et cette année encore, en 4. Durant ma première année de secondaire, des complications administratives sont survenues, mais ma photo retenue représentait un bateau de pêche. En secondaire 2, j’ai pris un cliché de la pêche à l’anguille à Kamouraska. Après quelque mois, j’ai appris qu’il avait été sélectionné, ainsi que ceux de 9 autres Québécois, parmi plus de 1 800 participants. Le même scénario s’est reproduit l’année suivante. Cette fois, le jury a retenu ma photo du petit phare de Saint-André, parmi les 2 460 participants. C’était la première fois qu’une personne ait été choisie à autant de reprises. Cette photo fut retenue pour l’affiche de l’édition 2020 du concours. J’espère pousser le record encore plus loin cette année, qui sait…

Je crois que ce genre de concours a son importance dans notre société. En effet, il nous permet d’identifier des lieux d’intérêts locaux et de nous questionner sur la préservation du patrimoine de notre région. De plus, il nous offre l’occasion d’identifier ce qui, selon nous, constitue un héritage important pour notre société et que nous devons le protéger. De plus, inclure la photographie à ce concours permet de mélanger des mondes : l’architecture, l’ethnologie, l’art et la culture et ce, afin de toucher la population autant que possible. Il nous offre la chance de nous dépasser et de nous questionner. 

Ainsi, je peux souligner l’inestimable impact que ce type de concours a su m’apporter. Grâce à lui, j’ai découvert une magnifique passion et, en outre, j’ai pu accroître mes habiletés.

Pour en savoir plus sur le concours de photographie :
https://actionpatrimoine.ca/activites/concours-de-photographie-2020/

Expérience Photographique Internationnale des Monuments :
http://culturaeducacio.gencat.cat/efim/historic-catalegs.php

À propos de Marie-Amélie Dubé

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