par Marie-Amélie Dubé
Vive l’équité, l’équilibre et la justice. Par exemple, dans une assiette, jamais un légume ne doit se voir déclasser par la viande. Les deux réclament le droit de siéger dans l’assiette, aux côtés des glucides, ces mal-aimés, et nous devons respecter cette légitimité. Même qu’au légume ou au fruit on doit accorder un peu plus d’espace, car c’est quand ils sont en grande quantité qu’ils sont vraiment efficaces pour l’organisme humain.
Chacun joue son rôle, chacun prend sa place. Ensemble, en collaborant et en partageant leurs propriétés nutritives, ces aliments forment un tout solide, une synergie alimentaire vitale pour le bien-être de l’humain. Même les légumes amochés, un peu flétris, ou cette poire ou banane brunie sur le coin de la table, qu’on tient à l’écart, ont sa place dans l’écosystème alimentaire. Dans l’édition de décembre, on ne parlera pas de légumes ou de fruits, mais de femmes qui réclament de plus en plus leur place dans un système majoritairement d’hommes. Un système dont l’équilibre — la parité homme/femme — est loin d’être acquis, mais dont la progression et les avancées méritent d’être soulignées. On ne parlera pas de synergie alimentaire, mais de coworking. De la mutation des milieux de travail et de l’émergence régionale de nouveaux lieux de travail. On ne parlera pas de récupération alimentaire, ni de zéro déchet, mais d’art-thérapie. L’assiette sera bien remplie !
*Merci, Caroline et Andréanne de Simply for life, j’ai trouvé mon filon d’édito grâce à votre nouvelle présence dans mon assiette. 🙂