Texte et photos | Comité Fabbulleux Mix
La formule du Fabbulleux Mix qui devait se tenir en présence du 23 au 25 octobre s’est transformée en Fabredis qui seront en sprint créatif en ligne sur un calendrier déterminé. Pour tout savoir, soyez de la rencontre du 23 octobre.
C’EST QUOI ?
Le Fabbulleux Mix rassemble pendant 48 heures des gens de différents horizons qui souhaitent, le temps d’un week-end, développer des solutions novatrices et profiter d’un environnement de création autour de différents projets afin de participer collectivement à relever les défis qui ont été soumis par des organismes, entreprises et citoyen·ne·s du milieu.
POUR QUI ?
Pour toute personne souhaitant s’entourer d’autres personnes en mode solution et profiter ensemble d’un espace de travail où sont mis à leur disposition des outils numériques pour concrétiser leurs idées. C’est pour toute personne qui aime imaginer les choses autrement ou encore qui souhaite baigner dans une atmosphère remplie de créatif·ve·s en graphisme, développement de logiciels, ingénierie, art, communication, soudure, ébénisterie, enseignement, et pleins d’autres Fabbulleuses personnes tripeuses et patenteuses.
PAR QUI ET POURQUOI ?
L’événement est organisé par un groupe de Fabbulleux·euses bénéLoVes comme activité de financement pour les activités du Fabbulle, et aussi pour offrir à notre milieu un espace de stimulation et d’imagination de solutions novatrices qui respectent les objectifs de développement durable.
Cette année, le comité vise à amasser un minimum de 10 000$. Cet argent permettra de préparer des activités pour accueillir la communauté Fab Lab internationale à Rivière-du-Loup en marge de l’événement Fab16 qui se déroulera à Montréal à l’été 2021, en plus de réduire les coûts d’inscription des membres de la communauté à cet événement. Les surplus serviront également à l’achat de matériaux et à la réduction des prix de certaines activités offertes par la communauté du Fabbulle pour une plus grande accessibilité de la population au développement des habiletés aux outils numériques de fabrication.

COMMENT ÇA SE PASSE ?
Les participant·e·s formeront entre eux·elles les équipes, selon les besoins de chaque projet, lors du sprint d’idéation. Ensemble, il·elle·s devront développer leur projet et bâtir un prototype de leur solution en moins de 48 heures. À 15 h le dimanche, la population est invitée à assister à la grande présentation des projets. Durant la tenue de l’événement, les équipes sont invitées à documenter leur processus de création et à conserver les traces et les documents en lien avec leur conception. Les prototypes sont classés « open-source ». Ce partage de connaissances permet tant à la communauté qu’à l’organisme ou l’entreprise qui lance le défi de continuer le projet et son développement.
DÉFI 1 : LE PLASTIQUE… FANTASTIQUE ?
Ce n’est pas parce qu’on se fait chanter « Life in plastic, it’s fantastic » que ça l’est tant que ça. Les coûts environnementaux, en plus des coûts liés à l’enfouissement et à la valorisation limitée des matières plastiques, rendent l’usage de cette matière de plus en plus indésirable. Le désir de voir disparaître cette matière par des solutions plus renouvelables ferait le plus grand bien à notre environnement, en plus de notre portefeuille.
Comment pourrions-nous éliminer chez les entreprises et les citoyen·ne·s les matières plastiques de leur environnement et de leurs usages pour devenir le premier milieu sans plastiques ?
Soumis et appuyé par : Marianne Gagnon, écoconseillère à la Ville de Rivière-du-Loup
DÉFI 2 : C’T’ÉNERGIE-LÀ, FAUT QU’ÇA SERR(V)E!
La région déborde d’énergie perdue sous forme de chaleur, d’une main-d’oeuvre dont les limitations individuelles peuvent se compenser par la force du nombre et d’une production maraîchère personnelle qui peine souvent à être valorisée à cause de son volume de production. Pour rapprocher la région de ses objectifs de Fab Région, comment pourrions-nous développer des serres qui utilisent les énergies déjà produites et perdues par des entreprises et institutions de nos milieux et qui sont conçues et adaptées pour les personnes vieillissantes de plus en plus nombreuses sur notre territoire ?
Comment pourrions-nous développer un ou des services pour aider les citoyen·ne·s et petits maraîchers et maraîchères à conserver le « légume » de leur labeur afin de rapprocher la région de ses objectifs d’autonomie alimentaire ?
Soumis par : Véronique Bourassa, Éric Dubois, Benoit Ouellet

DÉFI 3 : DES TOILETTES VRAIMENT CHOUETTES !
Comme le chantait si bien Gilles Vigneault : « Faut arrêter de pisser dans l’eau ! ». Nos toilettes consomment entre 3 et 20 ( !) litres d’eau potable par chasse. C’est cher payé pour faire disparaître un petit pipi.
Comment pourrions-nous utiliser mieux les eaux grises pour éviter de gaspiller l’eau potable à l’échelle d’une maison ou d’une ville ?
Soumis par : Émilie Dupont
DÉFI 4 : ENWAYE… EMBARQUE !
Pendant qu’une large part des déplacements en automobile ne sont faits que pour une seule personne par véhicule, notre région manque cruellement d’un système de transport en commun efficace.
Comment pourrions-nous développer un système permettant de jumeler une personne passagère potentielle à une personne automobiliste faisant un déplacement dans la même direction ?
Soumis par : Émilie Dupont
DÉFI 5 : LES OBJETS EN PARTAGE
Presque toutes les personnes ont chez elles des objets qui servent peu souvent ou qui ont besoin, pour une très courte durée, d’un objet qu’elles n’ont pas. Pourquoi en acheter un tout neuf si l’on pouvait en emprunter un tout près de chez nous ?
Comment pourrions-nous faciliter le partage des objets et des outils disponibles entre ceux et celles qui en ont besoin et ceux et celles qui veulent les prêter dans un quartier, un village ou une ville ?
Soumis par : Benoit Ouellet
