Texte Catherine Limoges
Le 27 septembre dernier, à la bibliothèque Françoise Bédard, se tenait le lancement d’une toute nouvelle plateforme dédiée aux auteurs de la région du KRTB. Cette plateforme prendra la forme d’un site internet intitulé : Nos auteurs.
Durant cette soirée, les participants avaient l’occasion de rencontrer certains des auteurs qui seront fichés sur ce nouvel outil de recherche. Ainsi, sont regroupés 45 auteurs et environ 375 titres de différents types que ce soit des romans, de la littérature jeunesse, des essais, etc. Sylvie Michaud, bibliothécaire responsable dela bibliothèque Françoise-Bédard et instigatrice du projet, admet que malgré l’ampleur de la tâche effectuée, le travail n’est pas terminé. Le site internet en développement sera bonifié prochainement par l’ajout de nouveaux auteurs.
Sylvie Michaud explique que le projet « Nos Auteurs » est le prolongement d’un tout autre projet qui a vu le jour en 2015. Lors d’une rencontre avec différents acteurs du milieu littéraire, cette dernière accompagnée de Nathalie Le Coz, également présente dans la mise sur pied de Nos Auteurs, réalise les différents défis auxquels sont confrontés les auteurs émergents. C’est alors que l’équipe de Sylvie Michaud publie le document de référence Du manuscrit à l’édition : une expérience locale. Cette expérience leur permet de réaliser que le KRTB abrite un nombre d’auteurs beaucoup plus important que ce à quoi les deux femmes s’attendaient.
Naît alors l’idée d’une plateforme permettant de réunir et de faire connaître les auteurs de la région. C’est d’ailleurs ce même but qui aura convaincu Nicolas Dickner de se joindre à l’équipe. De prime abord, l’auteur du roman Nikolski admet avoir été dubitatif quant au nombre d’auteurs qu’il était possible de rassembler. Il fut rapidement étonné de constater qu’il y avait suffisamment d’écrivains pour compléter un tel projet.
Pour l’auteur, un tel projet trouve son importance dans la perception qu’ont les auteurs de faire partie d’une certaine communauté.
« Les écrivains sont des bestioles un peu solitaires, on travaille pendant des années sur des livres chacun de notre côté et tout à coup on se retrouve dans les salons du livre. Le site à Rivière-du-Loup a peut-être le potentiel de créer le sentiment de faire partie d’une communauté. Je ne sais pas si ça va donner quelque chose en ce sens-là, mais de se voir faire partie d’une tradition, oui c’est important. »