Texte | Marie-Amélie Dubé

Dernièrement, ma soeur racontait lors d’un Zoom familial qu’elle avait fait livrer des bières de microbrasserie à ses employé·e·s un vendredi soir pour les remercier de leur semaine. Quelques semaines plus tard, pour l’anniversaire d’une collègue seule en confinement, c’est un repas chaud et une bouteille de vin qui ont été déposés au pas de sa porte. À Noël, c’est un 5 à 7 virtuel qui a été organisé pour briser l’isolement des collègues vivant seul·e·s.
C’est tellement rassurant de réaliser que malgré la crise actuelle, des employeur·euse·s, en plus d’être résilient·e·s, deviennent proactif·ve·s en matière de santé mentale pour préserver leurs employé·e·s.
On passe entre 30 et 40 heures dans nos milieux de travail. On crée des liens. On contribue au succès des entreprises. Une ressource humaine en santé physique et mentale est vitale pour les organisations. Plusieurs employeur·euse·s de la région ont démontré dans la dernière année qu’il était primordial d’investir dans la santé mentale de ses équipes.
Avec les conseils d’Anne-Marie Morin et de son équipe à ReNaître, plusieurs programmes d’aide et de soutien du personnel ont pu être déployés dans les organisations et faire une différence dans notre communauté.
Les options de service aux entreprises sont multiples et adaptées à divers besoins et contextes. Certiains existaient avant la COVID-19, d’autres ont pris forme durant la pandémie.
- Des conférences sur la santé mentale et la motivation au travail ;
- Des ateliers sur la gestion du stress et la conciliation famille-travail ;
- Des consultations en prévention pour un groupe de travail ;
- Des conférences dans le cadre d’un lac-à-l’épaule ;
- Des formations sur l’accompagnement des personnes vulnérables et la prévention de la santé mentale ;
- L’enseignement de groupe en méditation pleine conscience ;
- De la consultation individuelle pour des employé·e·s sans programme d’aide aux employé·e·s ;
- Des capsules vidéo de sensibilisation sur la prévention de la santé mentale, le bien-être et la santé globale ;
- De l’accompagnement en entreprise pour le déploiement de services ou de mesures de soutien ;
- Des accompagnateur·trice·s pour du soutien psychosocial.
Des superviseur·euse·s de quart de travail ont eu droit à une ligne téléphonique de crise personnalisée. Certain·e·s ont été confronté·e·s à des situations inhabituelles dans un contexte de travail. Ces services ont très certainement dû atténuer le fardeau occasionné par la pandémie actuelle.
Évidemment, les organismes d’aide sont débordés, les ressources d’aide privée et publique également. Déjà un an que la situation s’étire. Il faudra rapidement se questionner sur la manière dont nous pouvons collectivement soutenir les aidant·e·s qui vivent doublement cette crise actuellement. Bravo et merci de cette grande résilience qui vous habite ! Bravo aux entreprises qui offrent un milieu de travail rempli d’humanité pour les gens de la région !