Marche mondiale des femmes et solidarité

Texte | Brigitte Michaud
Image d’en-tête | Hansuan Fabregas, pixabay.com

Dans quelques jours se tiendront au Québec, un an plus tard que prévu, les événements de clôture de la Marche mondiale des femmes (MMF) 2020-2021.

Il s’agira là de l’apogée revendicatrice de la MMF, et c’est pourquoi il était important pour l’organisation nationale, en collaboration avec Femmes Autochtones du Québec, de mettre un accent prononcé sur notre revendication en solidarité avec les luttes des femmes autochtones.

Les deux dernières années ont été très puissantes au niveau de la prise de conscience des enjeux coloniaux au Québec. Il s’agit du fruit de centaines d’années de lutte et d’organisation face à la répression des Premiers Peuples. Même si les changements et les remises en question sont en pleine ébullition devant les pratiques coloniales de l’État et des individus de la société québécoise, des réponses gouvernementales concrètes et conséquentes manquent à l’appel.

C’est d’autant plus vrai lorsque nous nous attardons à la non-action des gouvernements et des corps policiers face aux meurtres et disparitions de trop nombreuses femmes et filles autochtones chaque année au Canada et au refus du gouvernement Legault d’admettre l’existence du racisme systémique au Québec.

L’événement de clôture débutera le 17 octobre 2021 par une conférence de presse nationale, qui sera accessible en direct de partout au Québec : https://www.facebook.com/events/1104744080271558/?ref=newsfeed.

Dans notre région, c’est vêtues de rouge, et en co-organisation avec la Première Nation Wolastoqiyik Wahsipekuk, que nous serons réunies le dimanche le 17 octobre à 13 h à Cacouna pour exiger justice et réparation pour les femmes autochtones. L’événement de clôture servira également à porter nos quatre autres revendications concernant la violence, la pauvreté, le racisme systémique, les injustices climatiques qui touchent d’autant plus les femmes autochtones dans le contexte colonial actuel.

Pandémie oblige, nous avons préféré opter pour une manifestation qui impliquerait plusieurs petits groupes de femmes localisés à des lieux symboliques choisis par des membres de la Première Nation Wolastoqiyik Wahsipekuk. Ces groupes de participantes seront visités à tour de rôle par des porte-paroles de la Première Nation, qui transporteront jusqu’à elles les cinq revendications de la MMF. Cette façon de faire permettra de respecter les mesures sanitaires en vigueur.

La Marche mondiale des femmes est portée par plusieurs pays dans les cinq continents et s’articule grâce à de nombreux comités d’organisation nationaux et régionaux. Il s’agit de la 5e édition de ce mouvement né en 1998 au Québec à la suite de la marche « du Pain et des roses » de 1995 qui réclamait l’équité à l’emploi, la justice face aux violences conjugales et la reconnaissance du travail invisibilisé des femmes.

SOLIDARITÉ ET SORORITÉ
Émilie Laliberté, Table de concertation des groupes de femmes BSL
*** Pour participer à l’événement de clôture, veuillez réserver votre place auprès du Centre-Femmes de votre MRC, si vous avez besoin de transport.

À propos de Marie-Amélie Dubé

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