Le Vide

busque

par Busque

 

J’ai souvent envie de disparaitre. N’appelez pas la police, je ne vais pas me suicider. Mais j’aimerais bien disparaitre. Pouf. L’humain Busque devient « rien ».

 

 

J’ai, depuis mes 15 ans, ce sentiment qui me suit un peu partout où je vais. Plus présent dans mes moments difficiles et mes peines d’amour, il est pourtant là même quand tout va bien. On dirait que j’ai intrinsèquement l’impression que tout est de la merde et que tout est compliqué. Ce sentiment se retrouve au basfond de mon être. Une fine couche de ma personnalité qui a le mal d’exister. C’est lourd, la vie. Plutôt, elle est complexe, la vie, dans le beau, dans le laid, dans la science, dans les relations, dans les choix, dans les sentiments, dans les « qu’est-ce que je mange ce soir ? », dans les médias, dans l’argent, dans le « fuck toutes ».

 

« Une fine couche de ma personnalité qui a le mal d’exister. »

 

Tout cela m’épuise et me draine petit à petit. J’ai envie de disparaitre et que le vide se fasse. J’ai envie de partir « nulle part », comme si « nulle part » était un endroit. J’ai le blues de l’humain. Je ne sais pas comment me débarrasser de cet état d’esprit sans passer par une échappatoire comme les jeux vidéos, la drogue, l’alcool, etc. C’est comme un troll dans ma tête qui parle doucement de temps en temps. Il aurait surement le ton de voix de Sylvain Dionne, bas et profond. Et je me pose une question. Est-ce que je suis seul à ressentir ce genre de sentiment ? Surement pas. Je ne sais pas comment terminer une chronique de ce genre. Je vais finir avec du vide.
« vide »

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