Si demain nous sommes assailli.e.s par une horde de zombies, qu’entendez-vous faire comme chef de parti au pouvoir ?
Dans l’Art de la guerre de Sun Zi, une des tactiques est de faire croire à son ennemi que sa victoire est assurée, ainsi il agit avec trop de confiance et laisse tomber ses défenses. C’est là qu’il faut frapper, à ce moment précis. Donc, pour combattre des zombies, nous pourrions créer une machine, quelque chose comme un téléphone, mais sans fil, qu’on pourrait toujours avoir sur soi et sur lequel on pourrait voir des vidéos rigolos et des photos de ce que mangent nos amis.
Les gens le regarderont sans cesse et quand les zombies arriveront, ils ne pourront pas faire la différence entre eux et nous. Il faudra les occire à ce moment après les avoir cernés grâce à une Snap Map.
Êtes-vous de type sauce et pourquoi ?
J’aime la sauce hollandaise, mais ça m’a fait prendre énormément de poids dans les dernières années. On me séduit très facilement avec une habilité hors du commun pour cuisiner ladite sauce.
L’oeuf ou la poule ?
La poule peut toujours casser l’oeuf avec un bon coup de bec. L’inverse est peu probable.
Si vous deviez écrire un nouvel hymne national, quelle serait la première strophe de cette chanson ?
Ô Canada terre de nos aïeux
Ton front est ceint de fleurons glorieux
Car ton bras sait porter l’épéeeeee
Il sait où est son fourreau
Si Dédé Fortin écrivait une chanson sur les élections fédérales, elle parlerait de quoi ?
Hahaha il ne ferait jamais ça ! Et Dédé votait Bloc. Toujours. Pas selon le sens du vent.
Quel est l’ingrédient le plus important de la fierté ?
L’amour.
Votre plus beau souvenir d’enfance ?
Quelque chose comme 2 points produits en 7e manche d’une game de baseball d’une importance extrême.
Votre plus grand rêve ?
« Ah ! si l’on pouvait devenir un vagabond, un pèlerin, visiter les lieux saints, habiter quelque monastère au fond d’une forêt et, par un beau soir d’été, rester assis au bord d’un lac près de l’entrée d’un monastère. » – Tchekhov
Ça et l’indépendance du Québec
Qu’avez-vous fait pendant vos vacances cet été ?
J’ai essayé de me remettre d’un voyage en avion de 14 heures.
Qu’aimez-vous le plus dans votre comté ?
La frontière avec les États-Unis, je veux dire, toute la partie Sud. Elle est méconnue. Et le fleuve. Et mes amis.
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PARLONS ENJEUX, SÉRIEUSEMENT…
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Pourquoi l’environnement n’est pas au coeur des préoccupations de tous les partis politiques ?
Je ne sais pas pour les autres (en fait je sais), mais c’est au coeur de notre parti. Le Bloc est plus vert que les Verts (et que le NPD, évidemment) !
Quand mettrons-nous fin aux sables bitumineux et au pétrole ?
Le plus tôt sera le mieux.
Que pensez-vous de la loi anti-avortement ?
Absurde. On parle parfois des groupes religieux islamistes, trop souvent en fait, mais les groupes religieux chrétiens extrémistes de la droite canadienne sont parfois difficiles à battre en matière de prosélytisme et qu’ils arrivent à influencer des politiciens conservateurs est d’une tristesse sans nom.
Comment comptez-vous agir pour diminuer la pauvreté, les inégalités et pour offrir un revenu de base à toutes les familles canadiennes ?
Même si l’éducation n’est pas directement du ressort fédéral, des fonds sont quand même transférés (notre argent, entendons-nous, au final) ; je pense que ça passe par là beaucoup. Formation continue aussi. Formation de la main d’oeuvre (ah ! tiens, dossier plus « provincial » depuis un certain gain du Bloc…). L’idée des coopératives de travailleur.se.s est aussi de la musique à mes oreilles. Ensuite, donner des avantages aux employé.e.s lorsque la compagnie fait des profits. Partager un peu. Donner le goût aux gens de s’investir.
Comment souhaitez-vous intervenir dans la crise de la main d’oeuvre ?
Créer des comités en impliquant les immigrant.e.s directement. Travailler avec eux.elles pour aller chercher d’autres personnes qu’il.elle.s croient susceptibles de vouloir aussi s’installer ici. Ce sont les mieux placé.e.s pour comprendre la réalité d’un déracinement. Même s’il ne faut jamais oublier que la première chose qu’un.e immigrant.e met dans ses valises, c’est souvent la clé de sa propre maison parce qu’il.elle veut, quelque part, revenir un jour et c’est normal. En amenant des gens ici qui sont emmené.e.s par des gens qu’il.elle.s connaissent, notre taux de succès sera mille fois plus élevé. Ajoutez à cela des idées pour faire travailler les étudiant.e.s jusqu’à la fin août comme de l’autre côté du fleuve ; des incitatifs fiscaux pour les semi-retraité.e.s, investir massivement dans l’environnement et les nouvelles technologies au lieu de placer tout notre argent dans des pipelines.
La montée d’une droite radicale réfractaire à l’immigration demeure préoccupante. Comment entrevoyez-vous gérer la situation ?
Déjà, sortir un député conservateur du Parlement fédéral serait un grand pas en avant.
Que pensez-vous du cynisme ambiant autour des élections fédérales au Québec.
Je ne sais pas ce que veut dire le mot « cynisme ». Je connais le mot
« indifférence » par contre.
Que pouvez-vous apporter aux citoyen.ne.s de votre comté ?
Énergie, idées, empathie, audace.
