texte et photo Gabrielle St-Pierre
Celle dont le parfum fait succomber quiconque la hume, et ce, depuis la Mésopotamie. Celle qui apaise les coeurs et ouvre à l’amour et l’harmonie.
Fleurs solitaires colorées en blanc, pourpre, rose, jaune ou même orangé, ses pétales varient au nombre de cinq jusqu’à cent, selon la variété.
Le rosier rugosa, qui serait natif du Japon, affectionne les dunes de sable, le bord des fleuves et de la mer. Celui que l’on retrouve plutôt le long des routes et des pâturages, c’est l’eglanteria. Quoiqu’il en soit, les deux sont à considérer d’un point de vue alimentaire et médicinal.
Il faut 2 250 kg de pétales de roses pour faire 1 litre d’huile essentielle.
Que l’on sèche, macère, distille, sente ou grignote ses pétales au passage, difficile d’imaginer un jardin sans cette rosacée. Pour répondre à ses besoins, on lui offrira un espace en plein soleil, en plus d’un sol profond et bien drainé. On plantera le rosier en solo, par groupe de trois ou en guise de haie. Lors de la récolte, prière de faire gaffe aux précieuses abeilles, qui bien souvent, se cachent butinant-bizzinant de pollen vêtues, au centre des fleurs tout juste épanouies qui nous intéressent aussi.
Bientôt, déjà, l’automne frappera à nos portes. C’est à ce moment que l’églantier (cynorhodon, le fruit de la rose) sera prêt à être dégusté, une fois les premières gelées arrivées, lorsque bien sucré. Extrêmement riche en vitamine C, ce fruit pourrait être d’une grande utilité à votre système immunitaire, par les temps froids qui rythment nos hivers québécois. Attention toutefois de veiller à lui extraire ses nombreuses graines. Le chinois ou la centrifugeuse deviendront alors vos meilleurs alliés pour le faire.
BIBLIOGRAPHIE
LABERGE Danielle et SCHNEIDER Anny. Ces fleurs qui soignent, Montréal, Éditions Publistar, 2007, 294 p.
GAGNÉ, Claudie. Recettes et propos salés : plantes des battures du Kamouraska, St-Germain de Kamouraska
