Texte | Constance Céline
Après des jours de grand vent d’orang-outan
Plages dévastées par les tourments
Arbres déracinés gisant de toutes leurs
branches tordues en cadavres de tornade
Tombent du ciel
Les étoiles volantes du mois d’août
Celles qui donnent un rendez-vous
Pour les prières des nuits à balbutier nos mots
enfouis
Pour rêver mieux
Cet espace de l’enfance à rebâtir
Nuit de charité
