MAUX de la rédactrice Marie-Amélie Dubé
Grandes gueules
Mon oncle Claude m’a déjà dit : « À ma mort, je veux qu’il soit écrit « Grand coeur, grandes jambes, grande gueule » sur ma tombe ! » J’avais douze ans à ce moment-là et je ne comprenais pas trop pourquoi il disait ça. Il utilisait toujours des mots à cent piastres pour s’exprimer. Il racontait des histoires incroyables, parlait toujours en parabole et battait tout le monde au scrabble. Il était de toutes les tribunes pour donner son opinion. Il brassait la cage, confrontait les idées ambiantes, surprenait par ses réflexions et sa façon de vivre, par ses choix et ses actions. Il dérangeait, mais moi j’adorais l’écouter. Il était coloré, vivant et bousculait mon horizon. Avec du recul, aujourd’hui, je me rends compte que chaque fois que j’étais en sa présence, j’allais à LA RECONTRE d’un grand conteur. Une rencontre du 3e t ype, q ui m e sortait hors du temps et de moi-même, pour ensuite me replonger autrement, avec un autre regard, sur mon monde intérieur et extérieur. C’est de ce genre de rencontre que vous propose la 21e édition du Rendez-vous des Grandes Gueules du 3 au 8 octobre prochain, à la Forge à Bérubé de Trois-Pistoles. Le dossier que nous vous proposons est polyphonique ; un choeur de voix féminines dont la pratique distincte vous sera habilement résumée et réfléchie par la plume d’Isabelle Gallard.
« Le magazine a toujours été citoyen et il le restera. »
Grand départ
Il a une pas pire grande gueule lui aussi. De ces grandes gueules qui font avancer les choses, qui prennent la parole POUR les autres, pour lui, pour son prochain, pour sa communauté, pour sa planète. Une gueule capable de laisser le crachoir à tous pour qu’ils se fassent entendre. Un rassembleur de grandes gueules. Un gars de vision, instinctif, qui n’a pas besoin de grand-chose pour vivre, mais qui accomplit de grandes choses. Eh oui, c’en est fini pour lui, bye bye, pouf, ciao bello, Busque s’en va ! Trop tôt ? Ou trop tard ? Il part, mon ami, mon collègue, mon boss, mon confident, mon complice. On aura été deux belles grandes gueules à se faire aller pendant 3 ans par icitte et là, confrontant nos visions, nos opinions, nos perceptions. Une équipe avec chacun ses forces et ses faiblesses, mais malgré tout, une équipe. Chapeau bien haut ! Bonne route et merci de ta confiance.
Grands défis
Ma gueule est grande moi aussi ! Autant que mon rire, mon optimisme, mon espoir, mon énergie, mes ambitions et mon amour de la culture, de la région et de vous tous qui faites de ce magazine ce qu’il est. J’aime les projets fous. Je suis MAD. J’embrasse furieusement les défis, les projets et aime le sentiment de funambulisme, de vertige que peut me faire sentir la gestion des risques qui y sont associés. Le magazine a toujours été citoyen et il le restera. Pas seulement dans son contenu, mais aussi dans son contenant. Des projets pour développer la Rumeur, j’en ai plein la tête et c’est avec vous que je veux les faire naître. Rendez-vous le mois prochain, je vous en dirai un peu plus… et n’oubliez pas, TOUTES RUMEURS SONT BONNES À LIRE ! 😉