C’est un organisme sans but lucratif (OSBL) dont la mission est double : « Offrir à une communauté de mettre en valeur le dépassement de soi par l’activité physique et le soutien à autrui par un acte de collaboration ».
Objectifs
• Améliorer ou maintenir une bonne forme physique tout au long de l’année par la marche sur dénivelés urbains.
• Mobiliser des centaines de personnes avant et le jour du Défi afin de gravir par équipe l’équivalent des 8 848 mètres du mont Everest.
• Amasser des milliers de dollars en dons dédiés à plusieurs organismes jeunesse.
La particularité unique est le don orienté. Ce sont les équipes qui choisissent l’organisme jeunesse qui recevra 85 % de l’argent qu’ils auront amassé. La Fondation-Jeunesse de la Côte-Sud, moteur de l’évènement, reçoit 15 %.
La santé – Mobiliser la population
Chaque ville hôte devient un phare pour développer de saines habitudes de vie. Cela permettra de cristalliser la communauté et l’activité physique tout au long de l’année. Les gens pourront ainsi se mettre en forme, qu’ils participent au Défi Everest ou non.
La jeunesse – Structurer le milieu
• Réduire la détresse chez les jeunes de façon significative chaque année grâce aux grimpeurs et partenaires.
• Redonner de l ’oxygène aux organismes jeunesse, particulièrement aux petits organismes qui ne possèdent pas de structure ou de moyens propres pour faire des collectes de fonds.
• Permettre un moyen récurrent de financement. 100 % de l’argent des équipes et 50 % de celui des commanditaires vont aux organismes.
Comment ça fonctionne ?
• Former une équipe de 3 à 15 personnes.
• Choisir une cause jeunesse qui nous tient à cœur et qui recevra 85 % des sommes amassées.
• S’entrainer lors des « pratiques dans la côte ».
• Amasser 1 500 $ ou plus par équipe.
• Monter en équipe les 8 848 mètres de dénivelé de l’Everest le jour du Défi.
• Répartir les montées selon les capacités individuelles des grimpeurs.
Historique
2013
Début des « pratiques dans la côte »
Des centaines de citoyens y participent à Rivière-du-Loup
18 équipes 250 participants 57 000 $ répartis entre 3 organismes
2014
43 équipes
600 participants
154 000$ répartis entre 27 organismes
2015
90 équipes
1200 participants
172 000$ répartis entre 54 organismes
Lancement du module Yéti et du module Macadam Ultra
Les faits saillants de l’édition 2015
1 200 grimpeurs de 3 à 84 ans de partout au Québec
50 bénévoles
1 292 000 mètres de dénivelé total fait en 8 heures
16 200 km parcourus
75 % des gens participaient pour la première fois
Plus de 50 % étaient sédentaires avant les « pratiques dans la côte »
2016
Développement provincial du Défi Everest
Lancement du module L’École au Sommet
Module Macadam Ultra plus accessible
Possibilité de comptabiliser ses montées sur le nouveau site Internet (juillet)
Plus de 2 000 grimpeurs sont attendus le 4 septembre à Rivière-du-Loup
Les avantages de chacun
Ambassadrice Famille et Yéti
Nom : Anne Perron-Arsenault
Âge : 41 ans 3/4
Profession : Maman et ostéopathe
Place du sport dans sa vie :
Je viens d’une famille très sportive. Le sport m’a permis d’avoir une enfance remplie de succès et d’apprentissages qui m’ont bien servie par la suite (discipline, rigueur, dépassement de soi, concentration, posture, etc.).
Résultats au quotidien :
Le sport me permet de mieux gérer mon anxiété et augmente mon estime personnelle.
Trucs pour éviter les blessures :
Il faut y aller à son rythme et ne surtout pas sauter des étapes ! Varier les activités, s’hydrater et bien dormir…
Alimentation :
J’essaie de manger le moins d’aliments transformés et de sucre raffiné. J’inclus le plus possible de légumes frais, de plus petites portions, des collations santé protéinées, pas trop de féculents le soir, et surtout, j’y mets du plaisir et je mange en ralentissant le « rythme » ! Chez nous, manger doit rimer avec « plaisir » en famille ou entre amis. C’est un moment de partage où on aime jaser ! Il n’y a pas de TV !
Ambassadrice et importance du défi :
Je suis ambassadrice Jeunesse. Au point de presse, j’ai fait un super beau lapsus ! J’ai dit que j’étais heureuse d’être la « mascotte » jeunesse ! À bien y penser, je trouve que le titre de « mascotte » me va très bien ! J’espère pouvoir motiver les jeunes à bouger ! Comme les enfants fonctionnent par « mimétisme », je trouve essentiel de donner l’exemple. Le Défi, c’est d’abord une façon extraordinaire de se remettre en forme ou de bouger sans frais, tout en « donnant au suivant » pour une cause de notre choix. C’est aussi un rare rassemblement de société auquel je suis heureuse de participer. Une belle occasion de faire une bonne chose pour soi et pour les autres…
Coup d’Coeur du défi :
De voir autant de gens rassemblés avec le sourire et ce, peu importe la température… ça me touche beaucoup. Rares sont les activités qui « rapportent » à la jeunesse et à des causes différentes comme celle-ci. Tous peuvent participer ? Bien sûr ! Chacun y trouve SON propre défi.
Ambassadrice Sport et Macadam Ultra
Nom : Emmanuelle Dudon
Âge : 46 ans
Profession : Chirurgienne orthopédiste
Place du sport dans ta vie :
Le sport occupe une place centrale dans ma vie. Il est aussi important que le sommeil et l’alimentation.
Résultats au quotidien :
D’abord un sentiment de bien-être. Cela me permet de me détendre, de gérer le stress. Cela me permet de me dépasser et d’avoir envie de me lever chaque matin et d’affronter la journée avec bonheur.
Trucs pour éviter les blessures :
D’abord, s’entrainer régulièrement, ensuite varier l’entrainement, pratiquer plusieurs sports. Adapter l’entrainement au quotidien et toujours garder le sourire, on bouge pour se faire plaisir !
Alimentation :
Une alimentation variée et simple. On cuisine presque tout, peu ou pas
d’aliments transformés. Beaucoup de fruits et
légumes, des avocats, des noix, des oeufs, etc.
Ambassadrice et importance du défi :
En tant qu’ambassadrice, mon rôle est de motiver les gens à bouger. Comme médecin, j’encourage toujours mes patients à s‘activer.
Coup d’Coeur du défi :
Les études de plus en plus nombreuses démontrent les bienfaits de l’activation tant au plan physique que psychologique. Le fait de voir la population de la ville de Rivière-du-Loup se mobiliser. De voir la côte St-Pierre se remplir de rire, de voir tout le monde se mobiliser vers un même objectif : se dépasser ! Tous peuvent participer ? Absolument. Il n’y a pas de petit défi.
Ambassadeur Jeunesse et L’école au Sommet
Nom : Sur papier : Martin-Raymond Cloutier. Je porte sans rancune et même avec fierté le prénom composé de mon père, mais inversé, Raymond-Martin. Au travail, on m’appelle « Monsieur Martin » et, à la maison, « papa » ou « mon amour ».
Âge : J’ai toujours de la difficulté à me souvenir de mon âge. C’est souvent mon entourage qui me ramène au bon chiffre. Je raconte d’ailleurs aux élèves que je n’ai pas d’âge, car ma maman a oublié de m’en donner un lors de ma naissance !
Profession : Représentant des saines habitudes de vie. En d’autres termes, je suis enseignant en éducation physique et à la santé à l’école primaire La Croisée, et père de quatre enfants.
Place du sport dans ta vie :
Je me déplace à pied, à la course et parfois en vélo pour aller travailler, tous les jours, beau temps, mauvais temps. Je n’ai pas une raison de bouger, j’en ai mille ! Je bouge pour rester en santé, pour rencontrer des gens, pour vivre une expérience près du bonheur, pour pouvoir manger un peu plus…
Résultats au quotidien :
Le plaisir d’être dehors, de croiser des gens qui partagent un sourire. Bouger me donne le sentiment de vivre.
Trucs pour éviter les blessures :
Il n’y a pas de solution miracle. Le corps est une merveilleuse machine qui est faite pour bouger, pas pour rester devant des écrans. Être progressif, bien s’entourer, demander conseil et avoir du plaisir. A-t-on vraiment besoin de s’entrainer sérieusement ? De façon structurée, oui, si l’on veut atteindre des objectifs précis. Sinon, écoutez votre corps, restez humble, amusez-vous.
Alimentation : Je suis végétarien non pratiquant ! Nous essayons de cuisiner le plus souvent possible pour éviter les produits transformés avec des gras, des sels et des sucres ajoutés. Ah oui, j’ai une petite tendance à être lactomoumoune !
Ambassadeur et importance du défi : Je suis l’ambassadeur du volet L’École au Sommet ». Nous désirons inviter les élèves du primaire à venir apprendre la récompense de l’effort en vivant l’expérience des entraînement et la journée du Défi. Le défi est important pour ses valeurs sociales telles que le partage et son côté rassembleur.
Coup d’Coeur du défi :
Justement, c’est le côté humain. Il n’y pas de projecteur sur qui que ce soit. Les héros, c’est la masse de gens qui bougent et vivent ensemble. Toutes les petites réussites personnelles sont additionnées pour une somme de fierté collective. Tous peuvent participer ? C’est possible de participer et de différentes façons : avec un don en argent, avec un don en temps sous forme de bénévolat avant, pendant et après le Défi, en s’investissant dans les entraînements, en influençant positivement les autres, en rassemblant une équipe pour participer au Défi, en amenant ses enfants et le petit voisin aux entraînements. La liste est longue. Le nombre de montées a peu d’importance. Le Défi Everest est un défi sportif, mais aussi un défi social où tout le monde est invité à toucher à son sommet selon ses capacités, du bénévole à l’athlète.
Ambassadeur Santé
nom : Benoit Verret
Âge: 48 ans
Profession : Spécialiste en médecine interne
Place du sport dans ta vie :
L’activité physique fait partie intégrante de ma vie, et ce, quatre saisons par année. J’oriente mes vacances et mes temps libres en fonction de pouvoir m’adonner à mes sports favoris tout en profitant des bonnes choses de la vie ! Nous avons toujours stimulé nos enfants à bouger et je sens que cela fait maintenant partie de leur vie. Que ce soit la danse, le badminton, le ski ou le tennis, tout le monde y trouve son compte et nous pouvons même partager nos passions, ce dont je retire un grand bonheur.
Résultats au quotidien :
J’ai besoin d’activité sportive afin de conserver mon équilibre. Avec le travail et la famille, il faut bien organiser son horaire, mais on peut toujours se trouver du temps pour le sport si on le veut vraiment. La pierre angulaire pour persévérer est de trouver une activité que l’on aime et de bien s’entourer.
Trucs pour éviter les blessures :
Je laisse ce volet en général à ma conjointe, physiothérapeute et spécialiste en course… Disons que de réchauffer le groupe musculaire qui sera mis à contribution avant l’activité et faire des étirements du même endroit après me semble une base facile à suivre. Pour toute nouvelle activité, je suggérerais de commencer progressivement et d’y aller à son rythme. Il faut demeurer quand même à l’écoute de son corps tout en ayant des objectifs stimulants.
Alimentation :
Mon alimentation est équilibrée et orientée vers des mets préparés à la maison en gérant les excès de sel et de glucide. Je considère que ce qui vient de la terre et de la mer, sans transformation, est particulièrement bénéfique : fruits, légumes, noix et poissons. Pour l’hydratation pendant l’activité, l’eau est un incontournable.
Ambassadeur et importance du défi :
Je suis ambassadeur Santé et, en tant que spécialiste en médecine interne, je suis exposé aux conséquences des maladies cardiovasculaires. Nous avons une variété de pilules efficaces pour traiter ou prévenir des événements, mais il n’y a rien comme les bonnes habitudes de vie : bouger, bien manger et ne pas fumer. Avec cela, on se donne une base sur laquelle, au besoin, la médication peut s’appuyer. Le défi est important pour faire la promotion de l’activité physique à tout âge, stimuler les gens à se dépasser et créer un esprit de groupe motivateur. Avec cela, j’en avais assez… En plus, tout ceci est pour une cause qui me tient à coeur : notre jeunesse, la base de notre société.
Coup d’Coeur du défi :
Je suis très touché de voir autant de gens s’identifier au Défi, tant les jeunes que les moins jeunes, tant les sportifs que les moins en forme. L’accessibilité est au premier plan et ce type d’activité peut très bien s’incorporer à tout programme de remise en forme. Personne ne se sent jugé et chacun peut créer son propre défi afin de le relever. Je suis également très fier de l’engagement de notre communauté. Pour une petite municipalité comme la nôtre, c’est phénoménal… tout le monde connait le Défi Everest. Il y a même maintenant des bébés Défi Everest ailleurs au Québec, c’est super ! Tous peuvent participer ? Avec une bonne paire de chaussures et un peu de volonté, je pense que la marche est une activité accessible et bénéfique. Le Défi Everest demande un peu d’organisation et d’entrainement. Il faut y aller progressivement, ne pas brûler les étapes et suivre son rythme. Cependant, je conseillerais aux personnes avec des conditions médicales non stabilisées de consulter leur médecin avant d’entreprendre tout programme d’exercice.