par Busque
Pour cette chronique, j’aimerais premièrement te souhaiter une bonne année 2016, lecteur assidu de La Rumeur du Loup. Que puis-je te souhaiter pour cette nouvelle année? Surement seulement des choses dont tu as besoin.
Et de quoi as-tu besoin pour passer une bonne année 2016? Un peu de simplicité, un peu de calme et de temps pour toi. Je te souhaite de moins juger les gens autour parce que des fois, on tombe facilement dans les idées préconçues et on a la paresse d’esprit un peu trop facile. Je constate que moi-même, je fais beaucoup de généralisations. Ce n’est pas facile de ne pas en faire, mais c’est important de les remarquer pour ne plus les entretenir. Juste le fait d’écrire cette chronique sans généraliser un groupe de personnes, ce n’est pas évident. Dans certains textes d’opinion, le style s’y prête, il y a énormément de généralisations. Il faut rester attentif à ne pas peindre un groupe d’humains d’une même couleur. Par exemple, d’affirmer : « Les professeurs sont des lâches », ça ne veut absolument rien dire. J’aime bien comprendre ce que les gens de différents milieux et de différentes cultures vivent. C’est tellement riche de se mettre à la place de quelqu’un. J’ai beaucoup de respect pour les gens qui font un travail que j’ai déjà fait puisque je suis passé par là, je comprends leurs réalités. Sachant cela, et n’ayant pas fait tous les métiers du monde, je fais l’effort de ne pas juger négativement leur travail. Je parle de travail, mais le raisonnement va au-delà du métier; il s’applique à tout! Et la question suivante est : Est-ce que tout doit être pardonné puisque tout le monde a des raisons d’agir comme il le fait selon sa réalité ? Non. Il y a une ligne floue entre la compassion pour une personne et les conséquences de ses actions (ou de ses réactions face à leurs réalités). Tout un chacun est responsable de ses actions, mais disons qu’il y en a qui l’ont plus facile que d’autres. Si un homme frappe son chien. C’est mal, on est d’accord. Mais sachant que cet homme a été élevé par son père qui le battait durant sa jeunesse, est-ce que cet homme est aussi une victime ? Pas facile de toujours trancher. Au final, je crois que cette personne a besoin d’amour plus que d’un coup de poing en retour. Ce n’est pas facile d’aimer les gens qui sont différents ou de ne pas avoir de préjugés. Je finis donc ce Maux du rédacteur avec cette phrase : Essayez de juger les autres avec plus de compassion et d’amour. C’est la société entière qui en sera gagnante.