Texte : Florence Jobin, École secondaire Chanoine-Beaudet
Dans ma tête de jeune, je crois que notre voix mérite d’être entendue et considérée, notre voix de jeune ambitieux.se, peut-être un peu idéaliste, mais plein.e de volonté.
Dans ma tête de jeune fille, je pense souvent à mon futur et ce que j’y vois est déprimant. Je ne crois pas que les adultes en font assez maintenant pour que plus tard, ce soit bien. Alors, pourquoi ne pas laisser la chance aux jeunes de prendre part à leur futur en agissant tout de suite ? Peut-être que vous, vous allez mourir de vieillesse, mais moi, je vais mourir des changements climatiques, de l’air irrespirable, du manque de nourriture en raison de l’épuisement des ressources.

Dans ma tête de jeune fille, je n’arrive pas à comprendre pourquoi nous n’avons aucun pouvoir dans des sujets qui nous touchent de si près. Lorsque vous faites de nouvelles règles en éducation, en interdisant les activités de soir ou quand vous coupez des budgets, c’est nous qui avons moins d’aide et moins de ressources. C’est nous qui subissons directement les conséquences. Et lorsqu’au contraire vous ne faites rien pour l’environnement en votant pour des partis climatosceptiques, c’est nous qui en subirons les conséquences.
Dans ma tête de jeune fille, je me dis que même si le gouvernement baisse la limite d’âge pour le vote, le pire qu’il pourrait arriver serait que les jeunes ne votent tout simplement pas. Mais au moins, ceux et celles avec la volonté de participer à leur présent et à leur communauté pourraient le faire. Après tout, ce sont des adultes de 18 ans et plus qui ont élu Donald Trump ? Que pouvons-nous faire de pire ?
Dans ma tête de jeune fille, je crois en nous. Nous avons des idées, de l’ambition, on veut changer le monde. Alors, donnez-nous-en les moyens et écoutez-nous.