Chad Lacasse, un modèle pour les jeunes

texte Eugénie Royer | photo Émy Lévesque

Depuis maintenant 7 ans, Chad Lacasse, un ancien joueur de hockey des 3L, est travailleur autonome à l’École secondaire de Rivière-du-Loup. Cet homme assidu s’occupe des pratiques et des tournois. Aussi, il veille au bon comportement des joueurs et assure un suivi auprès de ces derniers. Également, deux fois par semaine, il entraîne des jeunes du primaire. De plus, il gère les réservations, les paiements des hôtels et d’autres dépenses liées à ce sport. Il est reconnu pour la qualité de la préparation mentale qu’il met en place avec les jeunes.

INNÉ-Dit : Quelles sont les qualités qui vous décrivent le mieux ?
Chad Lacasse : Je pense que je suis une personne stricte et disciplinée. J’accorde aussi beaucoup d’importance au respect. Je dirais que c’est la base d’une bonne relation avec les jeunes. En effet, une partie de mon travail consiste à leur transmettre ces valeurs.

INNÉ-Dit : Qu’est-ce qui fait de vous la personne idéale pour être travailleur autonome ?
C.L. : Je suis une personne assidue et ordonnée, ce qui m’aide à m’organiser. J’ai aussi la passion du hockey, ce qui, je pense, est essentiel à mon poste. J’aime beaucoup travailler avec les jeunes, ce qui me motive tous les matins, dès le réveil !

INNÉ-Dit : Quelle est votre plus grande fierté ?
C.L. : Personnellement, ce sont mes enfants. D’un point de vue professionnel, il y a bien évidemment ma carrière en Europe ainsi que les championnats auxquels j’ai participé.

INNÉ-Dit : Selon vous, quelles sont les qualités requises pour réussir comme travailleur autonome ?
C.L : Avoir une discipline financière est nécessaire pour être travailleur autonome. Le plus difficile, c’est de garder de l’argent de côté pour les impôts. Il faut aussi prévoir des assurances et un régime de retraite qui ne sont malheureusement pas fournis avec le poste.

INNÉ-Dit : Pourquoi avez-vous choisi ce domaine ?
C.L. : Par passion du hockey, mais aussi parce qu’on me l’a offert, il y a 7 ans.

INNÉ-DIT : Si c’était à refaire, quel domaine choisiriez-vous ?
C.L. : Je tiens à préciser que je n’ai aucun regret, mais si c’était à refaire, j’aurais été chercher mon baccalauréat en enseignement de l’éducation physique afin d’obtenir un emploi plus stable auprès des jeunes.

INNÉ-Dit : Qu’est-ce qui vous motive à donner le meilleur de vous-même ?
C.L. : J’aime beaucoup être un exemple pour les jeunes. D’ailleurs, être un modèle est ce qui me motive. Le fait de leur transmettre des connaissances et des valeurs est très important pour moi.

INNÉ-Dit : Qu’est-ce qui vous motive à donner le meilleur de vous-même ?
C.L. : J’aime beaucoup être un exemple pour les jeunes. D’ailleurs, être un modèle est ce qui me motive. Le fait de leur transmettre des connaissances et des valeurs est très important pour moi.

INNÉ-Dit : Pour vous, qu’est-ce qui rend le travail agréable ?
C.L. : En fait, c’est la progression des jeunes, les voir grandir et s’améliorer ainsi que d’être reconnu pour mon travail et pour tous les efforts que j’y mets.

INNÉ-Dit : Dans quelles conditions êtes-vous le plus efficace ?
C.L. : Je pense que c’est avant les séries et les tournois ; on est sous pression et on est toujours plus efficace dans ces moments-là.

INNÉ-Dit : Quel est votre principal atout et votre principal point faible ?
C.L. : Mon principal atout, c’est ma relation avec les jeunes ainsi que la rigueur que je mets dans mon travail. Mon point faible, du moins ce que j’aurais à apprendre, c’est gérer les parents et leur faire voir les deux côtés de la médaille quant à leur enfant. Je pense que c’est le plus difficile comme entraîneur.

INNÉ-Dit : Pour vous, qu’est-ce que la réussite signifie ?
C.L. : Pour moi, la réussite, c’est d’amener les jeunes à terminer leur secondaire avec un bon comportement et en ayant du plaisir.

INNÉ-Dit : Pour vous, qu’est-ce que le terme « échec » signifie ?
C.L. : Pour moi, l’échec, c’est une façon difficile d’apprendre de ses erreurs. Au hockey comme dans la vie, l’échec est un moment difficile à passer, mais qui permet de s’améliorer.

INNÉ-Dit : En général, comment réglez-vous les conflits entre les élèves ?
C.L. : La réponse tient en un seul mot : communication, communication, communication ! La clé, c’est de réagir vite, de faire des rencontres pour voir où est le problème et d’y mettre fin rapidement !

INNÉ-Dit : Pour finir, décrivez-nous une journée typique de votre travail.
C.L. : Le matin, on commence avec des pratiques hors glace, c’est-à-dire des étirements et de l’échauffement, pour ensuite terminer avec la pratique sur la glace. Par la suite, les jeunes se préparent et se rendent à leur cours. Après, c’est le dîner. En après-midi, je fais généralement de la paperasse.

À la suite de cette entrevue avec monsieur Lacasse, j’ai recueilli quelques commentaires de parents qui le côtoient :

Les élèves du programme de hockey en 1re secondaire et au primaire m’ont aussi partagé leur avis sur leur entraîneur :

Merci à monsieur Chad Lacasse pour sa collaboration et d’avoir pris de son temps pour partager son vécu de travailleur autonome à notre école.
Visitez notre site web : journalesrdl.wixsite.com/inne-dit-3-0.

À propos de Marie-Amélie Dubé

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