« C ’est au présent que l’avenir existe » — Siger, 2014

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par Régis Malenfant

 

Cette affirmation pointe la direction des activités de la Fondation-Jeunesse de la Côte-Sud. En 2014, le Défi Everest s’est affilié à la Fondation et l’orientation jeunesse est devenue la teinte privilégiée des retombées financières générées par les équipes participantes.

 

Franklin D. Roosevelt disait : « Nous ne pouvons pas toujours construire l’avenir pour notre jeunesse, mais nous pouvons construir notre jeunesse pour l’avenir ». Construire notre jeunesse pour l’avenir, c’est lui fournir des occasions de prise en charge et de croissance personnelle. Si la petite enfance est une période trop merveilleuse pour être analysée, il en va tout autrement de l’adolescence. La vie a perdu sa candeur et sa simplicité. Elle n’est plus un jeu. Dès lors, l’échec, qui était une phase de l’apprentissage, devient une difficulté majeure lors de cette période. Convertir une difficulté en occasion exige de la confiance et de l’estime de soi. Un adage sénégalais proclame qu’il faut tout un village pour élever un enfant. Même si la notion de village change avec les années, il demeure que le développement d’une personnalité équilibrée réclame la contribution de toute la communauté. Le Défi Everest fait partie du village, il propose l’activité physique comme une source d’épanouissement personnel et de conquête de l’estime de soi. Dans la multitude et la lourdeur des activités quotidiennes, l’exercice physique permet le retour à soi-même. L’activité physique procure l’émergence de soi, tout comme les étoiles scintillent parce que la noirceur les sépare.

« Le mal le plus difficile à traiter est le désespoir ; il faut du soutien de la collectivité et des efforts personnels importants pour sortir en chantant du désespoir. »

 
Le Défi Everest, en raison du deuxième volet de sa mission, « assurer le soutien à autrui par un acte de collaboration », constitue un tremplin financier pour une multitude d’organismes dédiés à la jeunesse. Encore cette année, nous croyons être en mesure de générer environ 150 000 $ pour plus de 50 organismes gestionnaires d’activités jeunesse. Nous contribuerons à enrichir en nombre et en profondeur les activités offertes à des milliers de jeunes. La vue de la beauté et l’accès à des occasions de dépassement de soi ont le pouvoir de régénérer l’âme. Le mal le plus difficile à traiter est le désespoir ; il faut du soutien de la collectivité et des efforts personnels importants pour sortir en chantant du désespoir. Nous croyons que les volets Yéti et l’École au Sommet sont de nature à réduire la détresse chez les jeunes ; ces deux volets demandent un effort personnel et le soutien d’adultes signifiants. Si le Défi Everest est en pleine expansion, c’est que la communauté louperivoise croit en ses vertus. Les gens d’affaires consentent à y contribuer généreusement, les entreprises sont fières de constituer des équipes qui affichent leur sentiment d’appartenance, les capitaines exercent un leadership précieux, des centaines de grimpeurs se réalisent, des milliers de dollars font germer des projets jeunesse. D’année en année, une poignée d’administrateurs voient leurs efforts récompensés. Le Défi Everest, devenu un OSBL, est fier de faire en sorte que l’avenir existe au présent et il reconnait tout le mérite d’Yvan L’Heureux, créateur de vitalité et de motivation chez les jeunes.

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